Atelier sérigraphie des 4èmes B du Collège du Houlme

Le vendredi 9 juin au matin, les élèves de 4ème B ont participé à l’intervention de Philippe François, présentant une nouvelle discipline : la sérigraphie.

L’homme n’est pas seulement un artiste qui expose, il est aussi un professionnel qui souhaite partager son savoir-faire, appris dans des ateliers de sérigraphie industrielle. La sérigraphie a été inventée en Chine ; c’est un procédé qui permet d’imprimer sur du papier, carton, tissu, bois, plastique, métal, verre, céramique, etc. Elle est réalisée sur le principe du pochoir, par superposition de couleurs, et permet d’imprimer des motifs de façon répétitive.

A l’espace culturel de Briouze, les élèves de 4ème B se sont approchés de plusieurs œuvres toutes ayant un rapport commun mais ils ne le savent pas encore.

Chacun son tour !

Une fois l’artiste présent, chacun découvrit la manière dont Philippe François fait preuve pour insister sur les détails du motif à « imprimer ». L’animateur fit essayer à chaque élève et professeur la sérigraphie, chacun eut son petit moment de gloire et repartit avec son chef d’œuvre.

Un aspect plus poétique.

C’est bien de rigoler et de mettre de la peinture dans des pochoirs. Mais derrière cette pratique se cache un message, les petits artistes doivent maintenant enlever leur blouse pour retourner voir les expositions.
Ils apprirent plus tard que les tableaux ressemblant à des planches de scientifiques parlaient de l’environnement ; en effet le virtuose de l’encre épaisse fit muter les œuvres pour en créer quelque chose de glauque ! La colonne vertébrale vit des dents pousser sur sa surface extérieure, tout ça pour expliquer que, si nous n’arrêtons pas de polluer la nature, ce qui nous tient droit depuis des siècles, aurait bientôt des tranchantes lames implantées comme par une erreur du destin.
Des arbres étaient accrochés. Que voulaient-ils dirent ? Des noms de matières toxiques étaient écrits sous chacun d’eux. Encore un message de pollution ? Mais qui cette fois semblait atteindre notre corps directement. Ces matières que nous respirons chaque jour nous grignotent de l’intérieur en silence continuant leur chemin discret.

Retour au bercail des as du pochoir !

Un menu exquis les attend, les as du pinceau sont affamés et leur concentration est dissipée il est temps pour eux de repartir et de repenser à cette matinée de découverte et d’enrichissement culturel !

Yanis Garnier, 4ème B

© Photos : H. Mauger

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